Des sauts audacieux mais un atterrissage en douceur : les traceurs de parkour, comme on les appelle en français, connaissent bien leur corps et lui proposent toujours de nouveaux défis. En toile de fond, de la musique se fait entendre et son rythme vient soutenir le prochain salto, le prochain saut ou encore la prochaine acrobatie. Le parkour bénéficie surtout aux adolescents : ils développent ainsi leur confiance en eux et peuvent lier de nouvelles amitiés tout en prenant l'air. C'est aussi le cas pour Manon. La jeune fille de 22 ans est née en France, tout comme la discipline que l'on appelle le parkour. Lorsqu'il y a trois ans, elle est arrivée à Essen depuis Paris, elle s'est immédiatement fait des amis grâce à son sport. Aujourd'hui, elle est l'une des monitrices de parkour du site de Zollverein. Ici, des rampes, des marches, des murs et des barres répartis sur environ 600 mètres carrés créent un terrain de jeu d'un genre particulier, juste à côté de l'ancienne cokerie de la mine.
« Le parkour m'a permis de rencontrer des amis, a développé mes capacités physiques, et m'a même apporté un travail particulier. Il m'a permis de me découvrir moi-même et de constater que j'aimerais travailler avec des enfants. »